Le 28 avril, journée internationale de commémoration des travailleur∙euse∙s, est une journée consacrée à la commémoration de tou∙te∙s les travailleur∙euse∙s qui ont été victimes d'accidents mortels, de mutilations, de maladies professionnelles dans leur lieu de travail... Les engagements volontaires des entreprises ont manifestement été inefficaces jusqu'à présent, notamment en raison de l'obscurité susmentionnée qui entoure la chaîne de production. Dans le contexte de cette obscurité, Cetri a mené des recherches en Colombie pour IFSI, Solsoc et FOS, en se concentrant sur deux cas concernant les conditions de travail dans une entreprise minière et de plantation de bananes. L'étude aborde la question de savoir dans quelles conditions et dans quelle mesure une loi sur le devoir de viligence, pourrait être un outil entre les mains des militant∙e∙s en Colombie.

La globalisation a entraîné de nombreux changements au cours des dernières décennies. Le pouvoir et les profits des multinationales ont augmenté à mesure qu’elles s’étendaient sur les continents. Leurs chaînes de production sont également devenues plus complexes et moins transparentes. C’est un moyen commode pour les entreprises et les États d’échapper à leurs responsabilités en matière de respect et de protection des droits humains, des travailleur∙euse∙s et de l’environnement.

Le 28 avril, journée internationale de commémoration des travailleur∙euse∙s, est une journée consacrée à la commémoration de tou∙te∙s les travailleur∙euse∙s qui ont été victimes d’accidents mortels, de mutilations, de maladies professionnelles dans leur lieu de travail… Dernièrement, la crise Covid a fait de nombreuses victimes, notamment en raison de l’absence d’équipements de protection. L’absence de protection sociale signifie également que, dans de nombreux pays, les gens étaient/sont contraints d’accepter des conditions de travail peu sûres et dangereuses, faute de quoi ils seraient totalement privés de revenus.

Certains emplois sont plus risqués que d’autres, de sorte qu’une attention particulière pour la sécurité des travailleur∙euse∙s dans ces emplois devrait être une priorité. Malheureusement, nous constatons souvent que, dans de nombreux endroits, ce n’est pas du tout le cas et que les travailleur∙euse∙s sont considéré∙e∙s comme « remplaçables ». Cette situation est renforcée par l’énorme pénurie mondiale d’emplois décents, un des piliers de l’agenda du travail décent de l’OIT, qui met en concurrence les travailleur∙euse∙s les un∙e∙s contre les autres. Les conditions de travail sont mises sous pression, tout comme la lutte collective pour les améliorer. Les engagements volontaires des entreprises ont manifestement été inefficaces jusqu’à présent, notamment en raison de l’obscurité susmentionnée qui entoure la chaîne de production.

Dans le contexte de cette obscurité, Cetri a mené des recherches en Colombie pour IFSI, Solsoc et FOS, en se concentrant sur deux cas concernant les conditions de travail dans une entreprise minière et de plantation de bananes. Des activistes locaux∙ales et des militants syndicaux∙ales font la lumière sur les conditions de travail et sur la façon dont la violence et les groupes paramilitaires sont utilisés pour faciliter l’exploitation des travailleur∙euse∙s par les multinationales. L’étude aborde la question de savoir dans quelles conditions et dans quelle mesure une loi sur le devoir de viligence, un sujet qui fait actuellement l’objet de nombreux débats tant au niveau belge qu’européen, pourrait être un outil entre les mains des militant∙e∙s en Colombie. Selon l’IFSI, une telle loi doit être mise en œuvre de manière à renforcer davantage les syndicats locaux pour défendre les droits et le bien-être des travailleurs. Elle doit renforcer les revendications du mouvement syndical international afin que tous les gouvernements du monde ratifient et mettent en œuvre les normes internationales du travail de l’Organisation Internationale du Travail (par exemple, la convention Co 81 – Inspection du travail). Veuillez trouver ci-dessous les résumés de l’étude, en français, néerlandais et espagnol :

2220 Étude devoir de vigilance FR

2220 Étude devoir de vigilance NL

2220 Étude devoir de vigilance ESP