L’un des enjeux à venir est la lutte contre les violences envers les femmes et les hommes sur les lieux de travail. L’OIT va traiter ce dos­sier lors des deux prochaines conférences internationales du travail en vue d’élaborer un instrument normatif. La FGTB suivra ce sujet avec une grande attention.

La FGTB prend à coeur la dimension genre dans son travail international. Deux exemples actuels.

600 femmes déléguées de la FGTB se sont réunies le 12 septembre en assemblée afin de confronter leurs idées et analyses. Elles se sont exprimées sur leurs expériences de terrain et sur les stratégies qu’elles pouvaient construire ensemble.

La FGTB a souhaité intégrer une dimension internationale à travers les témoignages de responsables politiques telles que la Secré­taire générale de la CSI, Sharan Burrow, Ma­rieke Koning (CSI), Esther Lynch (Secrétaire confédérale de la CES). Isabelle Kapinga de la République Démocratique du Congo a été, elle, invitée par l’IFSI dans le cadre de son programme de coopération syndicale. Elles nous ont toutes fait part des défis nationaux, européens et internationaux, qui semblent être les mêmes partout, avec des degrés di­vers… c’est pourquoi nous devons renforcer cette solidarité entre toutes les femmes.

Des lois se votent, mais leur application est insuffisante. La culture générale de l’impunité règne toujours. Trop souvent encore, les vi­olences sont considérées comme des actes isolés, concernant une personne ou une si­tuation donnée, et non comme des phéno­mènes sociétaux, des problèmes sociaux graves. Une aggravation de la situation se constate partout, et plus encore dans cer­tains pays comme la RDC.

Par ailleurs, lors de la conférence mondiale des femmes de la CSI qui se tiendra en oc­tobre 2017, la FGTB et l’IFSI seront présents avec leurs partenaires internationaux. A cette occasion, nous aurons de nouveau la pos­sibilité d’échanger sur les inégalités qui frap­pent les femmes partout dans le monde.