La FGTB Horval et l’IFSI ont, depuis 2011, un projet sur la lutte contre le travail des enfants en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. Lors d’un col­loque organisé le 14 octobre 2016 par l’AFOIT (Association française pour l’Organisation Internationale du Travail), les résultats de notre projet ont été présentés comme un des exemples pratiques de solution concrète dans ce combat.

Au grand étonnement des nom­breuses personnes présentes, lors des panels et débats dans le cadre ce colloque, quelques orateurs ont plai­dé pour une approche radicalement différente du travail des enfants. Plu­tôt que d’éliminer les pires formes de travail des enfants, comme précisé dans la convention 182 de l’OIT, on a plaidé pour la création d’un cadre légal pour le travail des enfants. La Bolivie, qui connaît un tel régime juridique, a été citée en exemple pour accepter le travail des enfants et l’encadrer juridiquement. La Boli­vie avait pourtant été condamnée en 2015 par la commission des normes de l’OIT à la suite de sa conférence internationale du travail.

Le représentant permanent du gou­vernement français à l’OIT, Claude Jeannerot, a eu l’honneur de clôturer le colloque. Il a rappelé l’engagement de l’Etat français à lutter contre les pires formes de travail des enfants et à ne pas tolérer une quelconque souplesse juridique à ce niveau. La FGTB aussi continue à s’engager dans ce combat.