Dans le cadre du nouveau projet en Indoné­sie du SETCa et de l’IFSI en collaboration avec trois syndicats locaux du textile, le SET­Ca, l’IFSI et les partenaires syndicaux indo­nésiens ont organisé ensemble une journée d’étude le 5 octobre 2017.

Les syndicats font face à de grands dé­fis internationaux. Les travailleurs doivent s’organiser dans un contexte de mondiali­sation, avec des multinationales de plus en plus fortes, des changements au niveau des modes de production et de l’organisation du travail, mais également avec une immigration croissante. Sur les 3 milliards de travailleurs dans le monde, la moitié n’a pas de contrat de travail. 780 millions de travailleurs gag­nent moins de deux dollars par jour. Parallè­lement, huit hommes possèdent l’équivalent de ce que possèdent les 3,6 milliards de per­sonnes les plus pauvres.

Ces dernières années, nous avons constaté que les employeurs remettent de plus en plus en question les normes internationales du travail, le droit de grève ou le droit aux négociations collectives et ce, à l’échelle in­ternationale. L’OIT doit obtenir la compétence de veiller à ce que toutes les multinationales respectent les normes, comme elle le fait déjà pour différents pays. La FGTB vise à une solidarité forte au-delà des frontières na­tionales. Grâce à l’IFSI, plus de 30 syndicats sont renforcés structurellement en Afrique, en Amérique latine et également en Asie.

Dans ce cadre, les centrales de la FGTB aus­si prennent leurs responsabilités. Grâce à ce projet avec le SETCa, la FGTB est de nou­veau active sur le continent asiatique, pour la première fois depuis 2011 avec un projet de collaboration syndicale. C’est un projet syndical international dans lequel le SETCa, l’IFSI et les syndicats indonésiens s’engagent en tant que partenaires pour des conditions de travail meilleures et plus sûres dans le secteur textile. Le projet met l’accent sur les accords de protocole autour de la sécurité de l’emploi et les salaires minimums que les syn­dicats en Indonésie sont en train de négocier avec les marques de vêtements. Parallèle­ment, l’on travaille aussi sur le renforcement des capacités des syndicats impliqués.