Ce 28 avril 2016, la CGTP a organisa un « tribunal éthique de la SST » auquel a assisté un public diversifié. Des recommandations ont été prises : la tenue d’un registre des victimes d’accidents du travail et le fonctionnement des comités paritaires de santé dans les entrepri­ses.

Peru
L’affiche syndicale péruvienne de la Santé et Sécurité au Travail (SST) montre Chape­ron rouge au regard apeuré avec à sa droite le loup qui sourit. Le sourire est-il celui de l’employeur qui a plus d’un tour dans son sac ? « Ne nous racontez pas d’histoires, la SST est un droit ! » dit l’affiche. Ce droit, nos partenaires, la Confédération générale des travailleurs du Pérou (CGTP) et la Fédération des travailleurs de la construction civile du Pérou (FTCCP), n’ont de cesse de le récla­mer. Ils se battent également pour que la loi SST, obtenue entre autres grâce aux projets IFSI-FGTB de Bruxelles et CG-FGTB, ne soit pas vidée de sa substance sous prétexte que « s’y trouvent des barrières bureaucratiques qui freinent les investissements privés » (sic).

Rwanda
Au Rwanda, la SST est à la fois cheval de bataille et cheval de Troie pour entamer des négociations en la matière et ensuite passer aux discussions syndicales sur les conditions de travail. Tout comme le Pérou, le Rwanda s’est doté d’une loi dans ce domaine, grâ­ce au projet de coopération syndicale. La CESTRAR, partenaire de l’IFSI, s’attelle main­tenant au combat journalier de son respect et veut accélérer le processus en formant, elle-même, les nouveaux comités de santé issus des élections sociales qu’elle a remportées à plus de 90 %.

Palestine
En Palestine, la Fédération générale pales­tinienne des syndicats (PGFTU), partenaire de l’IFSI, a célébré la journée du 28 avril en réunissant quelque 200 personnes issues de tous les horizons de la société civile pour dé­battre de l’environnement de travail, comment le rendre plus sûr, comment responsabiliser les employeurs, et comment donner priorité à la prévention.