Le Réseau Syndical de Coopéra­tion au Développement de la CSI (TUDCN) vient de publier une étude sur les contributions des pays dona­teurs aux pays en développement dans le domaine du travail décent.

Cette analyse examine, en s’ap­puyant sur une étude de 5 cas (France, Japon, Suède, Royaume- Uni et Etats-Unis), la manière dont les donateurs soutiennent et financent les 4 piliers du travail dé­cent.

Elle conclut qu’une grande priorité des donateurs est donnée au pre­mier pilier, la création d’emplois dé­cents, alors que les 3 autres piliers (droits au travail, protection sociale et dialogue social) ne sont que trop peu investis.

Et la Belgique dans tout ça ?

Le travail décent, inscrit dans la loi, est une priorité stratégique de la coopération internationale belge. Plusieurs acteurs de la société civile, dont les 3 syndicats et ONG alliées, sont activement engagés dans des programmes spécifiques pour le tra­vail décent.

Il est d’ailleurs important de souli­gner que la FGTB et son institut de coopération internationale IFSI, aux côtés de leurs partenaires africains, latino-américains et indonésiens, sont principalement mobilisés sur les piliers 2,3 et 4 du travail décent !

Un pas important dans la bonne di­rection donc …

Ressources liées

FGTB - Echo n°3 2017